jeudi 15 septembre 2011

BHV et le bricolage institutionnel

Me voici à peine arrivé en Belgique que les affaires reprennent. Pensez donc : une biographie non autorisée met à mal la belle image glacée de Sarah Palin qui devrait glisser aussi vite les pentes des sondages qu'elle met à s'enfiler une ligne de coke ou à draguer les basketteurs, susurrent les mauvaises langues.

Mais revenons au fait du jour : après 451 jours de blocage, un accord a été trouvé la nuit dernière sur BHV (Bruxelles-Hal-Vilvorde). Ne me demandez pas dans le détail de quoi il en retourne, j'en suis à essayer de décrypter les principes de base de la politique belge dans les journaux écrits en français, ce qui n'a rien d'évident, même lorsqu'on vient du pays qui a inventé l'obstruction parlementaire, merveille de manoeuvres dilatoires.

Revenons plutôt à mon ignorance. Je sais juste que les Flamands et les Wallons se sont mis d'accord pour débloquer la paralysie institutionnelle et préparer la formation d'un nouveau gouvernement.

Selon la majorité des éditorialistes, les Wallons auraient cédé du terrain pour préserver l'équilibre des pouvoirs. Certains ajoutent même (ceux du quotidien Le Soir, en particulier) que cet accord arraché de main de maître par le négociateur, Elio di Rupo, serait, en fait, la pierre fondatrice du début d'un long, lent et douloureux processus de séparation des régions flamandes et wallonnes.

De cela, on discutait ferme ce matin dans les bistrots que je me décide à fréquenter sitôt les enfants placés dans le bus, soit vers 7h35. Là encore, j'écoute et me transforme en Bob l'éponge pour tenter de percer les us et coutumes de ce pays au bord de la crise de nerfs (dans une Europe qui ne l'est pas moins).

Que le Manneken Pis vous soit fontaine d'énergie et de sagesse.

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